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région ile de france - Page 83

  • TELEVISION : VANVES 12 JOURS AVANT LA REVOLUTION NUMERIQUE

    Bernard Gauducheau comme ses 1271 collégues d’Ile de France disposera d’une ligne téléphonique spéciale pendant toute la première semaine qui suivra le passage au Tout Numérique de l’Ile de France, pour appeler « Tous Au Numérique » (FTN) qui est le bras armé du CSA et signaler les problème de réception. Il a même reçu une « boîte à outils pour ce passage » envoyé par FTN (France Télé Numérique) qui orchestre l’information et l’accompagnement des français.  Les maires ont été placé au cœur du dispositif. Et plus de 70% des mairies ont relayés l’information et la tournée « Tous au Numérique » s’est arrêtée dans 240 communes franciliennes dont Vanves deux fois de suite, dont Mercredi dernier.

     

     « On est entré dans une phase importante en Ile de France » ont reconnu les ministres Eric Bessson (Economie Numérique), Frédéric Mitterrand (Communication) qui avaient réuni l’ensemble des acteurs du passage au Tout Numérique  (chaînes, diffuseurs, antennistes, gestionnaires d’immeubles, fabricants etc…) à Bercy hier en fin de matinée « pour effectuer une revue de l’ensemble des acteurs et des moyens mobilisés pour assurer la réussite de cette opération ». Un point a été fait sur tout d’abord sur l’enjeu : Une région de 12 millions de téléspectateurs dont plus de un million de personnes âgées, où 70% des habitants résident en habitat collectif, où 97,5% des franciliens connaissent heureusement la date du passage, où plus de 61% des foyers possèdent au moins un poste recevant la TV,  mais 4,3% restent dépendant de l’analogique (210 000 foyers) pour de multiples raisons dont quelquefois tout simplement la fracture numérique.

    Vanves ne devrait pas être tellement concernés car elle fait partie d’un département bien couvert (à 99%) par la Tour Eiffel, d’autant plus qu’elle est riveraine de Paris, à quelques exceptions, un immeuble pouvant faire écran à un pavillon, et dans ce cas, il existe la solution du satellite avec des offres comme FRANSAT et TNTSAT.  Le point sensible de l’opération sera pour les foyers franciliens de procéder à une recherche et à une mémorisation des chaînes. D’où l’importance de l’accompagnement dont ne se sont pas très bien rendu compte certains maires.

     

    Ensuite sur le dispositif régional mis en place  ses derniéres semaines pour mobiliser et accompagner avant le jour J  les franciliens : 600 professionnels (antennistes, revendeurs d’EGP)  ont signé la charte de bonne conduite pour éviter les aigrefins et margouillins. Mais ils s’inquiétent beaucoup du retard pris surtout par certains collectivités (Hôtels, hôpitaux, maisons de retraites….). Un  centre d’appel téléphonique (CAT) a été mis en place qui a déjà reçu 130 000 appels. 5000 bénévoles ont été mobilisés généralement par les CCAS et les communes et  formés à travers 600 sessions réalisés par FTN ou la Fondation TDF  « pour créer un effet de levier ». Des communes ont initiés dans ce domaine :  Le Plessis Robinson avec les ambassadeurs du Numérique, Meudon avec son CCAS qui a mis en place une solidarité intergénérationnelle pour le jour J, après avoir  sondés au moment des fêtes sa population âgée en envoyant un questionnaire à 4000 foyers auxquels 700 ont répondu...

    Eric Besson a beaucoup insisté sur la mobilisation des gestionnaires d’immeubles pour adapter l’ensemble des antennes collectives de la région Ile de France qui « doit être rapidement finalisée. Je demande aux syndics et aux bailleurs encore retardataires de procéder au plus vite à la vérification et à la mise à niveau des antennes ». Il a annoncé avoir adressé avec ses collégues Nathalie Kosciusko-Morizet et Michel Mercier, un courrier à l’ensemble des syndics et gestionnaires d’immeubles afin de les mobiliser et de les alerter sur l’adaptation des antennes collectives. Certains immeubles en région parisienne risquent de connaître quelques surprises, même si l’on sait que beaucoup sont câblés. Mais là, Numéricâble n’a pas vraiment jouer le jeu.

     

    Ensuite le dispositif prévu pour le jour J et après la coupure de l’analogique  prévu à minuit le 7 Mars  et effectué symboliquement par le Ministre Frédéric Mitterrand au sommet de la tour Eiffel, avec  le redémarrage entre 3 et 8 H du matin des 5 émetteurs qui permettront de garantir 93% de couverture le matin, et des suivants (47 émetteurs complémentaires)  d’ici la fin de l’après midi pour atteindre plus de 98% de couverture.  « La couverture TNT le 8 Mars sera meilleur que celle de France 2 analogique qui était considéré comme la meilleure » ont assuré les responsables de FTN qui doivent installer leur quartier général au CSA. Le CAT sera renforcé  grâce à 485 conseillers spécialement formés et qui disposeront de scripts spécialement conçus. FTN s’attend à 160 000 appels la première  semaine dont 56 000 le premier jour. 1600 postiers ont été formés dans le cadre de l’assistance technique pour aider les foyers âgés et fragiles grâce à 20 000 interventions programmés. En dehors des initiatives prises par les communes. Tout le monde a intérêt à ce que ce passage se déroule bien, surtout en Ile de France et à quinze jours du 1er tour des cantonales.      

  • LE PENTAGONE FRANÇAIS AUX PORTES DE VANVES

    Les médias ont beaucoup parlé du secteur Portes de Versailles et Balard depuis Vendredi, qui est à deux pas de Vanves, avec des incidences notoires passées, présentes et futures. Le salon de l’Agriculture dont on a beaucoup parlé hier avec la visite de jacques Chirac, le futur Pentagone Français dont le chantier a été confié Jeudi dernier à Bouygues. Ces événements ont fait revenir sur le devant de l’actualité tout ce quartier du sud Parisien ou du Nord Isséen et vanvéens, avec son héliport, dont le trafic est de plus en plus limité, l’Aquaboulevard, l’Hôtel Sévres Paris ex-Sofitel, sa plaine de Jeux installé sur l’ex-champ de manœuvre d’Issy devenu Plaine de Vaugirard dont le souvenir était rappelé à l’occasion de l’évocation de la Commune de Paris Dimanche dernier. Le Blog de Vanves Au Quotidien profite de cette trève des vacances de Février pour revenir sur l’histoire de quartier riverain de Vanves. En commençant par la présence de l’Armée…

     

    Ce sera un mini « pentagone » qui ouvrira ses portes aux portes de Vanves en 2014/15 : 300 00 m2 de Bureaux pour 10 000 personnes actuellement dispersées dans 15 endroits dans Paris, sur un terrain de 16,5 ha dénommé déjà par certains « Balardgone »  pour accueillir le ministre et son cabinet avec ses 15 services,  les états majors des trois armées, le centre opérationnel de commandement, la DGA (direction Générale de l’Armement), le Contrôle Général des armées, l’Inspection Générale des Armées…  Alors qu’à Washington, le siége du secrétariat d’Etat à la Défense accueille 22 000 personnnes dans 600 000 m2. Le groupe Bouygues, s’est associé à l'agence d'architecte Nicolas Michelin, l'architecte Jean-Michel Wilmotte qui sera chargé d'aménager « la Corne ouest » du site (immeubles de bureaux locatifs), que l’on aperçoit – vide – du Périph où se trouvait le célébre bassin d’essai que certains ont essayé de sauver sans succés,  et l'Atelier 2/3/4 de la rénovation de la Cité de l'Air, à l'est, plus proche du parc des expositions de son hall 1.

     

    Rappelons que ce site, propriété de l'Etat, a été initialement mis à la disposition des armées par la convention du 29 mars 1890 avec la ville de Paris, qui a instauré un champ de manœuvres de 63 ha le long et en dehors des fortifications parisiennes, sur le village d'Issy que celui-ci a cédé à son voisin parisien contre contribution financière contrairement à ce qu’a voulu laisser entendre, à une certaine époque, André Santini, le député maire d’Issy les Moulineaux. « En effet, la ville de Paris, soucieuse de préserver certains monuments de l'exposition universelle de 1889 et de retrouver le libre emploi du Champ de Mars utilisé jusqu'alors comme terrain de manœuvres, s'est portée acquéreur de terrains à Issy-les-Moulineaux pour procéder à un échange avec les armées. Ce domaine était limité au Nord par les fortifications construites sous le règne de Louis-Philippe. Utilisé dans un premier temps pour des manœuvres militaires, le site s'est distingué par sa vocation aéronautique, affirmée dès le début du XXème siècle » raconte un historien de la ville de Paris.

     

    « La Cité de l'air a été conçue dès son origine comme un lieu de vie autonome, avec ses services techniques et de recherche (Ecole nationale supérieure de l'aéronautique), son pôle de restauration, une coopérative d'achat, des services médicaux et une garderie d'enfants. Le monument en forme d'hélice situé Boulevard Victor devant le bâtiment n°26 de la base commémore les 30 ans de la création du ministère de l'air, le 15 septembre 1928. Les bâtiments du ministère de l'Air situés le long du boulevard Victor ont été construits, quant à eux, en 1934. La Base aérienne 117 a été créée, en tant qu'entité, en 1936. Situé avenue de la porte de Sèvres, « Le mur des fusillés » témoigne des faits de résistance pendant la seconde Guerre mondiale et commémore les 140 résistants fusillés dans le stand de tir de Balard » ajoute t-il.

     

    Le site de Balard tel qu’on le connait aujourd’hui, composée de deux parcelles,  séparées par l'avenue de la Porte de Sèvres depuis 1962, date de la construction du premier tronçon du boulevard périphérique. Les bâtiments F et G ont été réalisés en 1971 ainsi que la tour A et la rotonde entre  1978 à 1991. Au sud de la parcelle ouest, des bâtiments RATP ont été construits en 2003 pour l'entretien du tramway sur un terrain appartenant à la ville de Paris. Enfin, les travaux de déconstruction des bâtiments de la parcelle Ouest du site de Balard  (90 000 m2) dont l’ancien bassin d’esssai, mais pas le bâtiment Perret qui sera rénové, se sont déroulées entre Février et Décembre 2010. En passant à côté de ces terrains, tous les vanvéens remarquent surtout les deux tours F le long de l’avenue d’Issy, construite en 1971 dont la restructuration très lourde devrait s’achever en Mars 2012, et la tour A le long de l’avenue de la Porte de Sévres (ancienne tour de la Direction Générale de l'Armement, construite en 1979)  dont la rénovation a été engagée en mai 2010. Les travaux, qui comprendront du désamiantage, de la démolition, de la mise aux normes incendie ainsi que l'aménagement des espaces de travail, s'achèveront avant l'été 2012. Elle devrait pouvoir accueillir, grâce à une surface d'environ 8 600 m² de bureaux, 750 permanents. Enfin, pour la petite histoire, il est bon de savoir que l’actuel Président de la République, Nicolas Sarkozy,  a effectué son service militaire dans cette cité de l’Air du Bd Victor à la fin des années 70, avec ses compéres, Brice Hortefeux, actuel ministe de l’intérieur, et Eric Raoult, député Maire UMP du Raincy (93) et ex-ministre de la ville. Il parait que leur tâche d’appelé était de cirer les parquets…bonne préparation pour une carrière politique.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite) : DES REPONSES ET DES ATTAQUES SUR FONDS DE CAMPAGNE ELECTORALE

    Le débat sur les orientations budgétaires a duré 1H45 Mercredi soir au Conseil Municipal qui s’est terminé juste pour permettre aux élus d’assister à la deuxiéme mi-temps de France-Brésil où les Bleus ont marqué leur unique but. Après avoir présenté les propositions de la Majorité pour le budget 2011 et les critiques de l’opposition, le Blog Vanves Au Quotidien revient sur le débat qui a suivi.

     

    Le premier à engager le fer avec l’oppositon a été Laurent Lacomére sur la sécurité, à peine retenu par Bernard Gauducheau qui l’a invité à attendre la question orale prévu à la fin de la réunion pour répondre. Ce qui ne l’a pas empêché d’expliquer « qu’à Vanves, le problème, ce n’est pas la sécurité, mais la tranquillité publique. L’objectuif est surtout d’éviter que les halls d’immeubles soient occupés, les caves visitées ou les places envahis par des bandes de jeunes qui traînent et font du bruit….Et on y est arrivé !». Marie Françoise Goulobtzoff (NC) a considérée qu’elle avait déjà répondue sur la jeunesse : « Faire mieux avec ce l’on a. Nous n’avons jamais eu autant d’activités pour les jeunes. Nous n’avons jamais été aussi présent dans les colléges. Nous n’avons jamais eu autant d’adhérent dans le club 11-17 ans ». Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) a fait remarquer que « les jeunes vont jusqu’à l’âge de 25 ans » et que « c’est le désert entre 17 et 25 ans ».  Bernard Gauducheau a répliqué : « 99% ont de quoi s’occuper, si on intégre le sport, la culture, les asssociations, en citant le Stade de Vanves, le conservatoire, le théâtre… ! »

    Il en a profité pour revenir sur les critiques concernant la propreté  « où un effort financier sans commune mesure avec ce que faisait Vanves, a été effectué. Mais nous venons à peine de sortir d’une phase d’intempérie… qui ont retardé de surcroît certains chantiers ». Ainsi que sur les taux des taxes d’habitation et foncière, élevées à Vanves, « car les habitants veulent des services d’aussi bonne qualité que chez les voisins, et cela coûte cher. Et nous n’avons pas de réserves foncières pour créer des activités ». Occasion de préciser à propos des terrains de la rue Aristide Briand (ex-DDE et ex-Sécurité Sociale) que « les projets ne sont pas arrêtés. La ville a fait un effort considérable pour Cabourg, et ses terrains devraient permettre de réduire le coût de la dette et de nos investissements ». Enfin, il a répondu à Lucile Schmid (EELV) que « Notre stratégie s’inscrit dans un mandat. Mais nous avons réailsé un sacré programme lorsqu’on fait le bilan depuis 2001. Il y aura le Conservatoire dont le chantier devrait démarrer dans quelques mois. Après nous ferons des inverstissements moins lourds pour enttretenir et renouveler notre patrimoine dans une démarche d’entrretien et de qualité de nos bâtiments. Nous sommes dans une logique d’une bonne gestion de nos bâtiments ».

    Le débat avait l’air de prendre fin, le maire demandant si un élu (de la majorité) voulait encore réponse, lorsque Gérard Laubier (NC) s’en est pris à Guy Janvier dans une intervention assez « brute de béton » en lui disant carrément que « ce n’est pas vous qui trouvait les subventions au Conseil Général ! On sait très bien à qui s’adresser. On a les gens pour instruire les dossiers ! ». Du coup, Lucile Schmid (EELV) a réagit en prenant l’exemple de la Région qui a versée des subventions à Vanves en citant le lycée Michelet et le commissariat de police : « Il ne faut pas réduire les choses à des enjeux partisans ! ». Mais Bernard Gauducheau l’attendait au tournant : « Depuis que Michelet est géré par la Région, on n’arrive à rien ! La Région n’investit plus rien alors que ce lycée a été rénové, considérant qu’il se trouve dans une commune riche, mettant en péril tous les investissements réalisés dans sa rénovation. Et je ne parle pas du LEP DArdenne où ses éléves sont dehors à midi car rien n’a été fait à l’heure du déjeuner (self service)  pour eux ! ». C’est finalement David Mahé, dont le fils était présent pour faire un compte rendu de ce conseil à sa classe -  qui a eu les mots  - très consensuels - de conclusions : « Nous retrouvons dans ces orientations budgétaires les marqueurs forts d’une bonne gestion de notre commune »